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Cette semaine nouveau rendez-vous du cinéma italien :
de Laura Simani
2021 durée :89'
avec Celeste Cescutti, Ondina Quadri, Marco Geromin, Giacomina Dereani, Anna Pia Bernardis, Angelo Mattiusi, Luca Sera, Teresa Cappellari
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Hiver 1900, dans une communauté de pêcheurs sur une petite île du nord-est de l’Italie. La jeune Agata (Celeste Cescutti) donne naissance à une fille mort-née. La tradition catholique dit qu'en l'absence de souffle, l'enfant ne peut pas être baptisé : son âme est condamnée aux limbes, sans nom et sans paix. Mais Agata entend que dans les montagnes enneigées du nord il y aurait un endroit où les enfants reprennent vie le temps d'un souffle, le temps nécessaire pour les baptiser. Bien qu’affaiblie par l’accouchement, pour sauver l’âme de sa fille, Agata quitte secrètement l'île, chargée d’un petit coffre en bois qui contient le corps de l’enfant. Remontant la Vénétie et le Frioul, abandonnant ses racines et risquant de se perdre, elle se lance dans un périlleux voyage. En chemin la jeune femme rencontre Lynx (Ondina Quadri), un être secret et solitaire qui connait bien le territoire. Malgré la méfiance réciproque, ensemble ils poursuivent le périple vers le sanctuaire avec l’espoir de se rapprocher du miracle.
A lire sur www.avoir-alire.com
Et aussi la sortie de :
Il Buco
de Michelangelo Frammartino
2021- durée 93'
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Après le magnifique Le quattro volte, dans son nouveau film le cinéaste milanais d'origine calabraise raconte l'épopée d'un groupe de spéléologues descendus du Piémont pour explorer une grotte en Calabre. On est dans les années 1960 période du "Boom économique". Dans ces années là la descente est un mouvement en contre-tendance . Les Italiens du sud remplissaient les trains pour se rendre dans les villes du nord, riches et modernes.
À 700 mètres sous terre, le petit groupe de spéléologues passent inaperçus pour les habitants alentours, mais pas pour l’ermite de la région. Ils tissent avec lui des liens d’un genre particulier. Les chroniques d’Il Buco retracent les découvertes et parcours au sein d’un monde inconnu, celui des profondeurs, où se mêlent nature et mystère.
Pas d'acteurs professionnels mais des vrais spéléologues que Giovanna Giuliani, qui a épaulé Michelangelo Frammartino dans la réalisation de ce film, est allée chercher dans le nord du pays. Car quoi de mieux qu'un vrai spéléologue pour jouer le rôle de spéléologue ? Ce qui donne une puissante sensation de réalisme. Il Buco est un film contemplatif, quasiment un documentaire, dépourvu de dialogues. La voix humaine se mêle aux bruits de la nature pour créer une sorte de légende, de pendant sonore à des images d'une rare beauté.
Le film a été présenté en première mondiale à la dernière Mostra du cinéma de Venise où il a gagné le Prix spécial du Jury. Il a reçu également le Prix de la Meilleure Photographie au Festival des Arcs.