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Buongiorno a tutti,

 

Cette semaine aux Cinéastes vous pourrez voir le film de Giorgio Diritti :

VOLEVO NASCONDERMI
JE VOULAIS ME CACHER

 

 

Qui raconte l'histoire du peintre Antonio Ligabue qui à vingt ans, est expulsé de sa Suisse natale et débarque en Italie près du fleuve du Pô. Il ne connaît pas la langue et sa difformité physique l'isole. Il a pour lui de savoir dessiner à merveille les animaux avec lesquels il cohabite dans la forêt loin des hommes civilisés..

Un film singulier sur une histoire étonnante servi par un Elio Germano qui réalise là une performance notable qui lui a valu l'Ours d'argent du meilleur acteur à Berlin.

Un œil, une pièce froide et blanche d’hôpital psychiatrique, un médecin fasciste, c’est ainsi que se présentent à nous les premiers plans de l’histoire d’Antonio Laccabue (1899-1965), dit Ligabue, artiste-peintre italien bien singulier. Il passe son enfance en Suisse allemande où il est élevé par une famille qui ne pouvait pas avoir d’enfant. Mais le petit Antonio est différent et il devient le souffre-douleur de ses camarades de classe. Sa différence n’est pas simplement psychique, Toni est aussi difforme. La suite de sa vie est marquée par ses traumatismes d’enfance. À 20 ans, suite à un différend avec sa Mutter, il est expulsé de Suisse. À Gualtieri, en Emilie, il devient l’idiot du village, mais il entretient un rapport direct et authentique avec la nature. Grâce à sa rencontre avec le sculpteur Mazzacurati, il commence à peindre une nature naïve constellée d’animaux sauvages aux couleurs chatoyantes. Son art lui permet de vivre décemment sans toutefois l’empêcher d’être interné à nouveau. Après sa mort, il connaît un succès international même si pour certains il restera "Al Matt" (le fou).


« Tout en respectant ce que l’on sait de la vie de Ligabue, j’ai cherché́ à faire un film qui ne soit pas purement biographique, mais qui soit émotionnel. J’ai cherché́ à raconter ses émotions, comment il a vécu, son isolement, des difficultés, ses rêves, et même ses amours fantasmés. Cela me semblait plus intéressant. Nous tous dans la vie avons éprouvé́ le sentiment d’être rejetés ou jugés, en tout cas d’être inadéquats au monde, au sens le plus ample. Voilà̀ le projet du film : dire l’histoire de Ligabue mais tendre un miroir à nous tous. Bien sûr, c’est un miroir déformé́, amplifié par son parcours si singulier mais, en même temps, ce qu’il traverse et surmonte a beaucoup de points communs avec ce que nous vivons tous. »
Giorgio Diritti,
Dossier de presse

 

 

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